Abdominoplastie : pour retrouver un ventre plat

L’abdominoplastie est une opération qui propose de retrouver un ventre plat. Toute la peau et la graisse située entre le nombril et le pubis est retirée. Les résultats sont probants, mais vous devez être prudente. A cause de grossesses répétées ou de pertes de poids importantes, le ventre des femmes et des hommes peut être mis à l’épreuve et s’abîmer. La peau se distend et se marque de vergetures. Les muscles perdent de leur tonicité. Ces changements corporels sont inesthétiques, parfois gênants. Certains pensent alors à redessiner leur ventre. Pour corriger ces imperfections, une solution possible : la chirurgie. Le ventre fait peau neuve, mais la prudence reste de mise car cette grande plastie abdominale comporte des risques, en particulier de phlébite et d’embolie pulmonaire. Ce qu’il faut savoir avant de s’orienter vers l’abdominoplastie
  • La grande plastie abdominale répare les ventres les plus abîmés.
  • La mini-plastie ou plastie abdominale localisée s’adresse aux petits ventres rebondis entre le nombril et le pubis. La peau est distendue mais de bonne qualité.
  • Une liposuccion est couramment associée pour aspirer l’excès de graisse.
  • La grande plastie abdominale répare les ventres les plus abîmés.
  • La mini-plastie ou plastie abdominale localisée s’adresse aux petits ventres rebondis entre le nombril et le pubis.
  • La peau est distendue mais de bonne qualité.
  • Une liposuccion est couramment associée pour aspirer l’excès de graisse.
Comment se déroule une abdominoplastie ? Une incision au niveau du pubis permet au chirurgien de décoller la peau du ventre, de sectionner les excédents cutané et graisseux puis de remettre en tension les muscles “grands droits” abdominaux. La peau saine est ensuite drapée vers le bas. Le nombril est repositionné. Avant l’opération, un examen doppler est obligatoire, en plus du bilan sanguin et de la visite avec l’anesthésiste. Il évalue la qualité des veines et de la circulation sanguine. L’intervention dure environ deux heures, sous anesthésie générale ou péridurale. Le port d’une gaine de compression et l’administration d’anticoagulants limitent les risques de phlébite. Compter au moins trois à quatre jours d’hospitalisation. Les suites opératoires Garder la contention pendant un mois est indispensable pour réduire l’œdème. A prévoir : douleurs variables et ecchymoses. L’épanchement lymphatique autour du dixième jour est plus rare (du liquide s’installe entre la peau et les muscles, il est alors ponctionné). La cicatrice, masquée dans le pubis, remonte sur les hanches. Elle est a priori cachée par les sous-vêtements. Une nécrose cutanée peut se développer autour de la cicatrice, à surveiller avec son chirurgien. Un arrêt de travail de quatre semaines est préconisé. Le résultat : bien que perceptible dès les premiers jours, la réussite de l’intervention ne peut s’apprécier pleinement qu’au terme de six à huit mois. Le ventre est plat, la taille s’affine. Le plaisir de s’habiller revient. L’abdominoplastie, c’est possible pour moi ? C’est possible si…
  • La peau de mon ventre s’est beaucoup relâchée, des vergetures se sont formées.
  • Mon ventre est déformé, il pend comme un “tablier” sur mon pubis.
  • J’accepte d’avoir une cicatrice.
Ce n’est pas possible si…
  • Je désire avoir un autre enfant. Cette intervention est “lourd”, autant la décider après ses grossesses.
  • Je fume trop, plus de vingt cigarettes par jour.
  • Ma demande est erronée : il ne s’agit pas d’une méthode pour maigrir.
Et si je le souhaite quand même…
  • Je suis un gros fumeur, j’accepte d’arrêter le tabac trois semaines avant l’opération et quinze jours après pour favoriser la cicatrisation et réduire le risque de nécrose.
  • Je projette de perdre du poids, mieux vaut commencer à maigrir avant l’opération.
Source : www.santemagazine.fr – Nathalie Courret